Grande nouvelle puisque J’étais présent au festival BD6né pour deux raisons. La première, couvrir le festival pour 7BD, et la seconde, participer au stand de l’atelier 54 pour dédicacer notre nouveau fanzine Lune.
Hé oui, le nouveau fanzine de notre collectif est sorti. A l’intérieur, vous pouvez retrouver une aventure de Zéda le Maltais en 6 pages mais aussi plusieurs illustrations pleine page liée à la lune. Car le thème de ce septième numéro est… La Lune !
Nous avons tenu contre vents et marées, et surtout la bruine, notre stand au Hasard Ludique, métro Porte de Saint-Ouen, sur la voie ferrée désaffectée de la petite ceinture. Une expérience fort sympathique et l’occasion aussi de discuter avec les collègues des autres stands.
Cela nous a permis aussi de découvrir une superbe nouvelle édition du festival BD6né qui, pour la première fois, prenait place au Hasard Ludique le dimanche 27 septembre, après avoir démarré comme d’habitude à la médiathèque Marguerite Duras les vendredi 25 et samedi 26 septembre.
Mais pas le temps de chômer, car nous avons vendu et dédicacé plusieurs fanzines. Une après-midi géniale en compagnie de quelques autres « Bédeux » de l’atelier 54, tout aussi enjoués que moi.
Une fois ce festival terminé, on n’avait plus qu’à se lancer dans la préparation de notre prochain stand et expo au salon SoBD 2020, enfin, si le COVID le permet.
Fin janvier, un long week-end se profile pour tous les fans de BD, il s’agit du rendez-vous incontournable de l’hiver, le FIBD. Comprenez Festival International de la Bande Dessinée qui s’installe à Angoulême. Ce festival est l’occasion de découvrir des BD, de faire la queue pour avoir des dédicaces, comme bon nombre de festivals BD. Mais c’est aussi et surtout la possibilité de découvrir au travers d’expositions, de rencontres, de masterclass, d’ateliers, de découvrir des œuvres, des auteurs, l’histoire de la BD et son avenir.
Je couvre le festival d’Angoulême pour 7BD depuis quelques années. On se retrouve avec d’autres collègues du site, comme Juju Gribouille, Flo ou Yann, pour couvrir des événements, prendre des photos, des notes, réaliser des interviews pour écrire des articles pour notre petit site sur la BD et son univers. De mon côté, j’ai voulu dans mes articles, entre autres sujets, en avant la BD numérique au festival.
A mes yeux, le festival d’Angoulême est fascinant par la quantité d’événements proposés. Il dure du jeudi au dimanche, avec maintenant des visites presse organisée le mercredi. Et bien si vous prenez ces quatre jours uniquement pour couvrir des événements et des expositions, vous ne pouvez tout faire ni tout voir ! c’est vous dire la richesse de ce vieux festival. Et, chose rare, le festival d’Angoulême propose des rencontres et des ateliers autour de la BD numérique. Le seul autre qui avait cette velléité à un moment était le festival LyonBD. Mais Angoulême détient la palme quant aux portes ouvertes sur le numérique.
Bon, j’avoue me sentir vraiment concerné par la BD numérique, en tant qu’auteur des aventures de Zéda ! Mais aussi en tant que membre du BD Lab, où nous sommes réunis avec quelques auteurs d’œuvres numériques, grâce au Laboratoire de l’édition, pour parler de la BD numérique et de son développement, de ses possibilités, de son actualité, et aussi de l’avancée de nos travaux respectifs.
Et cette année, à Angoulême, on a découvert pas mal d’avancées dans le domaine, avec l’application BDnF, lancée parla BnF, qui permet de créer votre propre BD numérique, la présentation d’un manga, Bravery, réalisé avec un outil de création innovant de BD numérique, ou encore la présence de plate-forme de diffusion de BD numérique, comme Mandrillcomics ou encore la toute jeune BayDay qui avait un stand. Si cela vous intéresse, j’ai parlé de tout cela plus en détail dans les articles suivants sur 7BD :
Il se passe énormément de choses. Tout cela avance. Mais ce qui nous manque, nous, auteurs pour le numérique de BD, c’est une plate-forme qui propose de diffuser de la BD numérique à différent formats spécifique de l’écran. Une plate-forme dans la même démarche que BayDay ou Mandrill, qui sont des plate-formes gratuites ouvertes à tous les auteurs, mais qui puisse proposer des formats numériques, comme le Webtoon, le Turbomédia, le Stripop, la BD interactive, avec du son (ou pas), des gifs (ou pas), d’autes tentatives (ou pas), enfin, un vrai palais pour que l’on puisse y trouver des œuvres reliées par leur envie de s’adapter à l’écran de manière spécifique. Un endroit où le lecteur pourrait faire son choix et découvrir des BD numériques de tout poils et de tout types.
Ce palais de la BD innovante serait-il un rêve ? Non, il est à portée de main. Les outils arrivent, comme l’outil de création de Kwalia, qui permettra de faire du Webtoon, du Turbomédia ou du scrolling horizontal, comme le Stripop. Les plate-formes peuvent le faire, Mandrill diffuse des gifs, des webtoons, mais pas de turbomédia. BayDay prévoit de s’ouvrir à la BD « enrichie »(comprenez créé spécifiquement pour le numérique) une fois que tout sera calé pour la diffusion de BD plus classiques.
Il nous faut juste patienter un peu et garder l’œil ouvert. Nous, auteurs, autant que vous, lecteurs. Cela fait des années que l’on nous dit que la BD numérique est à un tournant en France (tournant un peu franchi à l’étranger), mais j’ai l’impression que l’on s’approche du moment où ce tournant va être franchi…
Hé oui, Je suis membre de l’Atelier 54, une association de dessinateurs. Et nous produisons un fanzine, voire deux par an. Notre sixième fanzine était sur le climat. Et nous l’avons présenté lors du Salon SoBD de ce mois de décembre 2019.
En effet, les 6, 7 et 8 décembre, nous avons participé au salon SoBD de deux manières. Comme l’année précédente, nous avons monté une exposition de plusieurs des planches des dessinateurs de l’asso. Une exposition qui a pris place au café Les voltigeurs pour le Off du festival. Et nous avons eu un stand dans le salon. Sur ce stand, nous avons pu vendre nos fanzines, dont le petit nouveau sur le thème du Climat, dont voici la couverture :
Ce fut une très belle expérience. Nous avons tourné pour être toujours au moins trois voire quatre sur le stand. Et nous avons proposé à la vente nos fanzines mais aussi des cartes postales crées à partir des dessins de chacun.
Ce fut un week-end riche en rencontres, en dédicaces, en échanges avec du public venu de tout horizon. Des amateurs de BD polonais, des étudiants Chinois, des organisateurs d’événements Français et même un journaliste Coréen ! Comptez en plus de cela des amateurs qui ont acheté nos fanzines ou des cartes. Malgré les grèves qui ont bloqué la France, le salon était bien rempli et nombreux sont ceux venus à vélo, à pied, en métro, en moto, en trottinette pour profiter de ce petit salon.
D’ailleurs, dans cette petite vidéo de 7 minutes réalisée par SoBD, vous pouvez voir à 0’34 certaines des planches exposées dans le off, à 5’55 votre serviteur en train de réaliser une dédicace et à 6’13 notre stand Atelier 54 :
Merci aux organisateurs de nous avoir accepté, merci à l’équipe pour la super gestion du salon sur le week-end, merci au public d’avoir répondu présent en dépit des grèves de transport et merci à tous ceux qui sont venus nous voir. J’espère qu’en décembre prochain, nous pourrons remettre cela avec vous tous !
Mais qu’est-ce que cela veut bien dire ? Je vous fais un petit résumé. Il y a quelques mois de cela, et même bientôt deux ans, j’ai été accepté dans le BD Lab du Laboratoire de l’édition.
Ce lieu, consacré à la chaine du livre numérique, est un incubateur pour start-up et d’entrepreneurs. Ila fait un appel à projet vers les auteurs, des projets de BD numériques. Et j’ai fait partie des six sélectionnés (et depuis, l’équipe s’est étoffée de nouveaux venus) avec un projet de BD numérique interactive, une BD « dont vous êtes presque le héros ».
Je ne rentrerai pas dans la technique ici, mais grosso modo, si vous savez ce qu’est un livre dont vous êtes le héros, et bien dites-vous que c’est le même principe en BD. Sinon, sachez qu’il s’agit d’un récit sous forme de BD à embranchement, où vous aurez à faire des choix pour avancer dans l’histoire.
Quant à l’histoire, voici un petit résumé.
Nous sommes en 1453, la guerre de cent ans vient de se terminer. Vous jouez le jeune novice Ballwin, accompagné de son fidèle ami Zéda, et vous voilà en route pour l’abbaye normande de Saint-Eloi, votre première « affectation ». Mais à cette époque, les routes ne sont pas sûres. Arriverez-vous entier à l’abbaye ? Tout dépendra de vos choix !
Ce vieux projet a pris un coup de jeune, car Philippe Rolland, un collègue du BD Lab, sélectionné pour son projet de BD numérique « Plasma Jungle », a été intéressé pour que nous combinions nos talents.
Philippe est le fondateur du format Stripop. Un format de lecture de BD sous la forme d’un scrolling horizontal. Philippe m’a proposé d’utiliser le stripop pour raconter le nom de la prose. Ni une ni deux, nous nous sommes lancés dans la réalisation d’un prototype… qui n’est pas encore achevé, certes mais qui est en bonne voie.
Après vous avoir proposé ce teasing, vous aurez peut-être envie d’en savoir plus. Je reviens vers vous dès que notre prototype est achevé. ;^)
Pour ne pas vous laisser sans rien, voici la couverture.
Une bonne nouvelle et un petit événement. Je préciserai que les deux sont liés.
En effet, le vendredi 28 juin au soir, sort le nouveau fanzine de l’atelier 54, consacré à Paris. Je fais partie de ce collectif et j’ai donc contribué d’une histoire courte de quelques pages sur le thème de Paris.
Et hop, un visuel !
Pour marquer le coup, un petit événement avec vente et dédicace est organisé par l’atelier 54 à la librairie Planète Dessin situé au 17 rue Littré dans le sixième arrondissement de Paris. Rendez-vous le vendredi 28 juin (je préfère le redire deux fois :^)) à partir de 19h.
L’occasion pour tout un chacun de découvrir une librairie sympa, un fanzine super sympa, ainsi qu’un collectif de dessinateurs ultra-sympas !
Et dernière petite info, pour ce fanzine, je me suis fendu d’une belle histoire en couleurs réalisé entièrement à l’aquarelle et à l’encre intitulée « Paris, ses veilles ». Toute ressemblance…