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En route pour Radio Libertaire

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Bonjour à tous !

Le mois d’Avril aura été riche d’une bonne surprise, La diffusion d’une émission de Radio où j’étais invité pour parler de … Léo Ferré ! Les musiques et chansons de Léo Ferré sont une de mes passions. J’en ai parlé plusieurs fois dans certaines des aventures de Zéda en BD ou en vidéo.

Ca n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque Davou, le présentateur du Ferré Club, m’a proposé de venir évoquer avec lui sur les ondes tout ce que j’aimais – ou que je n’aimais pas – chez Léo Ferré. Après montage, cela a donné une émission d’environ une heure et demie diffusée le mercredi 6 avril à 16h sur Radio Libertaire, 98.4FM. Vous l’avez raté ? Aucun souci, Vous pouvez l’écouter en replay sur le site du Ferré Club ! Et pour l’occasion et illustrer ce site, j’ai proposé un dessin de Zéda, marchant avec Léo sur le boulevard Sébastopol nommé « Not’Sébasto ».

Léo et Zéda arpentant les rues de Paris

Cette émission restera un très beau souvenir pour moi, marqué par une rencontre vraiment passionnante avec Davou, le présentateur de l’émission. J’ai retrouvé la motivation pour finir un court-métrage d’animation qui traînait dans les tiroirs depuis quelques années déjà. Et j’espère bien vous en faire profiter bientôt.

Et si vous aimez Léo Ferré, alors sachez que tous les mercredis à 16h, Davou tient, contre vents et marées, une émission sur ce grand artiste, en diffusant ses chansons, en parlant de son actualité. Oui, Léo Ferré n’est peut-être plus parmi nous, mais des tas d’artistes le font vivre, peintres, comédiens, chanteurs… et il y a donc toujours une actualité Léo Ferré. D’ailleurs, une fois par mois, Le Ferré Club propose une émission spéciale avec un entretien pour qu’un invité, célèbre ou anonyme, peu importe, vienne parler de son Léo. Alors venez découvrir cette émission. Vous pouvez rester informé sur Twitter en vous abonnant à @NuitNoireRL !

A bientôt…

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Angoulême en retard

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Bonjour à tous,

Cette année, comme vous le savez peut-être déjà, Le festival d’Angoulême a été décalé au mois de mars. Je suis allé faire un tour sur place pour deux raisons. Tout d’abord, comme chaque année, pour couvrir le festival, et puis ensuite, pour défendre les couleurs de l’atelier 54, car nous avions un stand sur place. En effet, notre Fanzine n°9, sur les pêchés capitaux, était à nouveau en compétition pour le prix de la BD Alternative.

Et hop, tout en haut à gauche, notre fanzine !

On était très heureux, avec tous les membres de l’atelier, de faire partie de cette sélection. Et on s’est un peu relayé sur le stand pour échanger avec les festivaliers et tenter de vendre nos fanzines. Alors, nous n’avons pas gagné cette année, certes, mais on a vécu des super journées. Même si le fait que le festival ait lieu plus tard que prévu en a empêché beaucoup de s’organiser à la dernière minute pour venir. En tout cas, on était sur place, on était en votre compagnie, et on était content !

A bientôt pour d’autres nouvelles…

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Zéda invité sur une fresque !

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Bonjour,

Hé oui, une très bonne nouvelle. Un petit événement qui s’est passé dans le douzième arrondissement de Paris, au centre d’animation de quartier Musidora, près du cour Saint-Emilion.

Miguel Donguy, peintre, artiste graphique polytalent a créé pour le centre d’animation Musidora une grande fresque sur vitrine ouverte à tous. Lorsque je suis passé le voir – Miguel et moi nous connaissons depuis quelques années maintenant – il m’a proposé de participer. après un temps d’hésitation, je me suis lancé et bien sûr, c’est Zéda qui est allé rejoindre les autres personnages de la fresque dessiné par tout un tas de personnes différentes.

La fresque avant l’apparition de Zéda, un magnifique travail collectif

C’était la première fois que je peignais sur une surface verticale, à grande échelle (comparée à mes feuilles A4, voire A5 habituelles). Du coup, je n’étais pas super à l’aise. Heureusement, les conseils attentionnés de Miguel m’ont aidé à passer le cap. Et voilà le résultat !

La partie gauche de la fresque vu de l’intérieur du centre

Zéda volant sur des feuilles de l’arbre de la connaissance, entouré d’une danseuse et d’autres personnages festifs.

Cette fresque était l’événement qui marquait la nouvelle exposition de Miguel qui avait lieu dans le centre. Ses peintures colorées et vivantes valent le détour, et plus encore pour l’échange avec l’auteur. Miguel, présent, prend le temps de faire un tour avec vous, de répondre à vos questions, d’expliquer son travail. Artiste à cœur ouvert, toujours en quête d’inspiration, il continue son chemin de pèlerin, nous entraînant à sa suite pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos cœurs.

A bientôt…

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Dédicaces au Festival BD6né

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Bonjour à tous,

Grande nouvelle puisque J’étais présent au festival BD6né pour deux raisons. La première, couvrir le festival pour 7BD, et la seconde, participer au stand de l’atelier 54 pour dédicacer notre nouveau fanzine Lune.

Hé oui, le nouveau fanzine de notre collectif est sorti. A l’intérieur, vous pouvez retrouver une aventure de Zéda le Maltais en 6 pages mais aussi plusieurs illustrations pleine page liée à la lune. Car le thème de ce septième numéro est… La Lune !

Une des illustrations lunaires réalisées pour le Fanzine Atelier 54 sur la Lune !

Nous avons tenu contre vents et marées, et surtout la bruine, notre stand au Hasard Ludique, métro Porte de Saint-Ouen, sur la voie ferrée désaffectée de la petite ceinture. Une expérience fort sympathique et l’occasion aussi de discuter avec les collègues des autres stands.

Cela nous a permis aussi de découvrir une superbe nouvelle édition du festival BD6né qui, pour la première fois, prenait place au Hasard Ludique le dimanche 27 septembre, après avoir démarré comme d’habitude à la médiathèque Marguerite Duras les vendredi 25 et samedi 26 septembre.

Mais pas le temps de chômer, car nous avons vendu et dédicacé plusieurs fanzines. Une après-midi géniale en compagnie de quelques autres « Bédeux » de l’atelier 54, tout aussi enjoués que moi.

Une fois ce festival terminé, on n’avait plus qu’à se lancer dans la préparation de notre prochain stand et expo au salon SoBD 2020, enfin, si le COVID le permet.

A bientôt…

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INKTOBER is BACK

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Chaque année, le défi Inktober est lancé pour le mois d’octobre. Chaque jour du mois, il s’agit de publier sur les réseaux sociaux un dessin illustrant un mot différent chaque jour.

La liste des 31 mots est disponible en avance et permet de se préparer au choc. Au début, les dessins devaient se faire à l’encre. Mais avec le temps, les règle se sont assouplies et grosso modo, tout est autorisé. Ne jamais oublier, par contre, de mettre les Hashtags #INKTOBER et #INKTOBER2020 en commentaire de votre dessin une fois publié pour qu’il soit repéré par les fans et les autres dessinateurs.

Je n’avais pas pu relever le challenge l’année dernière et je l’avais regretté. Cette année, j’ai retroussé mes manches pour me préparer. J’ai vu la liste des 31 mots et me suis demandé ce que j’allais faire de spécial. Quand soudain, j’ai repensé au haïku, ce court poème japonais de trois vers (mais pourquoi donc ? Je l’ignore).

Du coup, j’ai décidé de mettre en scène Zéda, mon héros de pixel et de papier, dans des dessins à multiples lectures. Comme le haïku joue sur les double, triple sens, les homophonies, les allusions, les symboles, les références littéraires, historiques, je suis parti dans la même direction. Des dessins à tiroir dont certains sens apparaîtront à certaines personnes tandis que d’autres comprendront un des autres sens. En ayant un dessin de base représentant quelque chose de figuratif quand même pour ceux qui voudraient juste profiter d’une illustration !

J’avais trouvé ma clé créative, et pour le graphisme, j’ai décidé de retourner aux sources et de n’utiliser que de l’encre. Encre noire et encre de couleur, pure ou diluée à l’eau, selon les effets recherchés.

Mon premier dessin #Inktober 2020, pour le mot FISH

Et voilà donc FISH, le premier dessin préparé pour cet Inktober 2020. Pour vous expliquer les sens cachés plus en détail, on voit sur ce dessin une lune (poisson-lune), un poisson volant, une tête de clown sur la plage (poisson-clown), une esquisse de tête de chat (poisson-chat), une scie (poisson-scie), et un crâne avec une fiole de poison. Poison se prononçant presque comme poisson. De l’eau, élément naturel du poisson, une nageoire de requin, nageoire donc poisson, une feuille volante, une fiche, qui résonne comme fish, poisson en anglais, et Zéda qui marche sur l’eau avec une auréole comme Jésus, car le poisson était aussi le symbole des premiers chrétiens. D’où les trois croix sur la colline au fond, représentant les trois croix du Golgotha. Et notre héros tient un poisson rouge dans une main et une chips dans l’autre, permettant d’évoquer le Fish & chips ! et pour finir, la calligraphie Japonaise sur le côté est le mot poisson écrit phonétiquement en Japonais (PO-A-SO-N).

Voilà, alors si vous avez envie de cogiter sur les prochains dessins de Zéda tout le long du mois d’octobre 2020, rendez-vous dans la rurique Inktober du Site de Zéda !

Et n’oubliez pas de partager vos dessins si vous participez !

A bientôt…

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Ligne de Flottaison

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Oui, on navigue en eaux troubles depuis un certain temps. Confinement, déconfinement, risque de reconfinement, gestes barrières… De nombreuses activités suspendues ont repris tandis que d’autres sont encore en train de chercher un moyen de redémarrer sereinement.

Il est assez paradoxal de constater que si certains événements se mettent en place pour septembre en croisant les doigts qu’il ne se passe rien, pour d’autres c’est plus complexe. Il peine à trouver u moyen de fonctionner en tenant compte d’un large public qui va passer et circuler et le respect des gestes barrières. Et la question en suspens derrière tout cela et que va-t-il se passer cet automne ? Le virus saisonnier va-t-il se réveiller et redevenir virulent ou bien ne va-t-il tout simplement rien se passer. En terme de narration, si nous étions les auteurs du scénario de cette pandémie, on voit que l’on est plus dans le mystère. Le danger est présent, mais on ne sait pas s’il va resurgir ou pas. Il nous manque l’info du retour de la crise.

Le mystère est différent de la surprise. La surprise, cela serait si on prétendait avoir vaincu le virus, la société et le monde reprennent normalement, la crise est passée et puis derrière, soudain, en octobre ou en novembre, boum, hausse de la contamination et du taux de mortalité, le virus, tel l’empire, contre-attaque et fait des ravages. tout le monde est estomaqué, nous sommes bien dans le cas de la surprise.

Le mystère est plus générateur de tension, dans notre cas, que la surprise. Nous le constatons bien, nous sommes tous un peu tendus de ne pas savoir si le virus va revenir nous chatouiller les doigts de pieds ou pas. Comment gérer nos vies ? Faut-il reprendre normalement et faire comme si de rien n’était ?

La surprise, au contraire, ne génère pas de tension, puisqu’on ignore qu’il y a danger. Elle ne dure pas longtemps, puisqu’une fois que l’on sait que le virus rattaque, on réagit en conséquence. Elle est donc passagère, et même éphémère. On ne s’attendait pas à cette reprise, et elle arrive.

Plus compliqué, car nous sommes en même temps spectateur et acteur, à appliquer dans ce cas est le concept d’ironie dramatique. il faudrait que nous ayons une info en tant que spectateur que les acteurs n’aient pas. Etant donné que l’on est concerné et que nous vivons dans ce monde, ça devient plus compliqué. Mais si nous n’étions que spectateur, l’ironie dramatique consisterait à ce que nous voyons un rapport médical annonçant la hausse du nombre de malades, et que nous soyons les seuls à le voir. nous, spectateur, avons une informations que le monde n’a pas, et nous savons que le virus revient, mais le monde ne le sait pas. Nous avons donc une information que le héros de notre histoire (si l’on prend notre vaste monde comme héros, ce qui pose d’autres soucis mais là n’est pas le sujet de cette mini-explication) ne connaît pas. Du coup, nous sommes tendus, mais le monde ne l’est pas. Et nous craignons pur ce pauvre monde qui va se reprendre une belle claque en pleine figure !

Et si l’on pousse un cran plus loin, on peut parler d’ironie dramatique diffuse. Là, nous n’avons pas d’information, mais nous sentons que le virus pourrait revenir, alors que le monde l’ignore toujours (mais il ne se rend vraiment compte de rien, celui-là). Dans notre cas, il est plus difficile à appliquer. Ce serait d’entendre les membre de notre gouvernement annoncer que le virus ne reviendra pas, que la contamination a chuté, que la crise est passée. Et à la question du journaliste, « va-t-il revenir ? « , la réponse tombe. « il n’y a pas de raison qu’il revienne. » Et nous nous disons aussitôt, « En fait, il n’y a pas de raison qu’il ne revienne pas alors. » Et nous sentons que rien n’est résolu, et que le danger plane encore, alors même que nous n’avons aucune information précise, ni même imprécise d’ailleurs.

On notera que les ironies dramatiques génèrent une tension, on s’inquiète carrément dans le cas de l’ironie dramatique, et on s’interroge dans le cas de la diffuse.

Ces quatre techniques impliquent plus ou moins le spectateur dans le déroulé de l’histoire. L’ironie dramatique me semble toujours plus intéressante car elle soulève plusieurs questions de « comment notre héros va se rendre compte de cela ? Comment va-t-il réagir à cette découverte ? Le saura-t-il à temps ? » et il me semble qu’elle nous implique pus dans l’histoire, car on se dit « mais vas-y mon gars, bouge, fais quelque chose, le danger est sur toi ! ».

Mais tout cela, ce n’est pas moi qui l’ai découvert, loin de là. Je n’ai fait que vous expliquer des notions très bien définies et détaillées dans la trilogie d’Yves Lavandier, « La Dramaturgie », « Construire un récit » et « Evaluer un scénario ». Trois livres passionnants qu’il ne faut pas hésiter à lire et relire si vous êtes intéressé par l’acte d’écriture, par l’apprentissage des règles pouvant vous aider à la construction d’un récit. Et j’aurais pu vous parler de plein d’autres sujets tout aussi passionnants allant de l’objectif, les obstacles, le protagoniste et je m’arrête là car la liste serait trop longue ici.

J’espère que ce petit aperçu vous donnera une idée des questions que l’on peut se poser en tant qu’auteur, et des choix que l’on peut faire pour les résoudre. Dans le cas de notre pandémie en suspens, par contre, et des décisions à prendre pour mener nos vies en allant de l’avant malgré le danger qui plane, il ne nous reste qu’à suivre le proverbe « espérer le meilleur et prévoir le pire ». Certes, on se retrouve un peu à naviguer à vue au milieu de l’océan en attendant la vague, mais tant qu’on tient notre ligne de flottaison.

Et peut-être que quelque part, un spectateur cosmique nous regarde, et manque de tomber dans les pommes (spatiales) en lisant ma phrase. Il se redresse d’un bond et s’exclame « Mais non, bon sang, comment peut-il écrire cela ! Il ne peut pas rester sans rien faire alors que tout ça va leur tomber dessus ! Comment vont-ils s’en sortir ? »

A bientôt…

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Festival en Cavale

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La pandémie a frappé beaucoup de secteurs, dont le secteur culturel. Certes, on a eu vent des coup d’arrêt du festival de Cannes ou encore du festival d’Avignon, ou bien de LyonBD. Mais il est aussi tout un tas de petits festivals qui sont également durement impactés par les mesures sanitaires prises pour lutter contre l’engorgement des hôpitaux.

Ces petits festivals ne feront jamais ni la une des journaux ni les breaking news des chaînes d’informations continues ni la nouvelle choc du JT. Et leur impossibilité d’exister, elle non plus, ne sera pas une nouvelle reprise et relayée par les médias.

Je ne pourrais tous vous les lister ici. Mais je vais parler de certains que je connais un peu.

Tout d’abord, le festival BD6Né créé et mis en place par une bande de passionnés de l’image, animée ou fixe. Ce festival fait le pont entre le cinéma, l’animation, la BD, le jeu vidéo et toutes formes d’art graphiques favorisant la rencontre entre ces supports. J’ai eu le plaisir de rencontrer Julien Savès et Marion Buannic, deux membres de la petite équipe de bénévoles qui se bat chaque année pour que ce festival ait la chance d’exister. A Échelle humaine, se déroulant en région parisienne, depuis quelques années en partie à la médiathèque Marguerite Duras dans le vingtième, ce festival propose un programme qui s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes avec des programmations jeunesses mais aussi des masterclasses, des rencontres avec des artistes, des projections de documentaires autour de l’animation ou de la BD. Un village BD permet de rencontrer des dessinateurs indépendants, des collectifs et de découvrir des talents peu connus du grand public. L’entrée est gratuite, sauf à certains événements comme les concerts de clôture par exemple. Oui, car la musique a aussi une place via des concerts dessinées dans ce petit festival. Il se déroule normalement au mois de juin et n’aura pas lieu cette année. Mais je vous recommande de vous tenir au courant et de venir y faire un tour pour la prochaine édition.

Un autre festival, ou salon ou convention qui va devoir passer son tour pour 2020 est le salon MP3@Paris. Un salon dédié à la fiction audio. Qu’il s’agisse de séries ou d’unitaires, il existe tout un univers de la fiction audio que j’ai eu l’occasion de découvrir grâce à notre série audio Pamela Target. Sur toute la France, des amateurs éclairés produisent de la fiction audio, dans la lignée du donjon de Naheulbeuk. Parodie, drame, comédie, SF, fantasy, vous y trouverez votre bonheur. Les créateurs sont là, à des tables, le temps d’une journée, et des conférences sont aussi organisées pour l’occasion. L’entrée est gratuite et il faut noter que là encore, Richoult, PhilGoud et toute l’équipe de bénévoles se démènent pour que cette convention puisse avoir lieu chaque année. Vous êtes curieux des fictions audio que l’on n’entendra jamais sur France Culture ? Alors tenez-vous informé de la prochaine édition du MP3@Paris.

Et comme on dit jamais deux sans trois, je voudrais parler d’événements un peu différents des festivals et des salons. Je pense aux événements organisés par les petites structures de la ville, les centres d’animations par exemple. Là encore, ceux-ci sont nombreux et restent dans l’ombre. Là aussi, avec la fermeture due au confinement, c’est le couperet qui tombe. Ces centres créent du liant dans le quartier au travers d’événements solidaires, comme des fêtes, des concerts, des événements, des journées spéciales, des rencontres, des conférences, des projections et que sais-je encore. J’ai eu la chance d’intervenir dans le centre d’animation de Montparnasse. Et dans ce petit lieu caché des yeux parisiens, situé sur la dalle au-dessus de la gare Montparnasse, la vie déborde. Et quand je dis la vie, je ne parle pas des ruches, des phasmes et des poissons présents sur place mais bien de Erick Aubourg et toute l’équipe de ce centre engagé, militant, écologiste et éco-solidaire qui organise des kyrielles d’événements dans la droite ligne de leurs convictions. Tenez-vous au courant sur leur page FaceBook.

Voilà trois parmi des milliers. Car ces anonymes de l’activité culturelle sont nombreux sur tout le pays, et apportent de la vie, font connaître des formes d’art différentes et surtout les rendent accessibles à tous, peut-être uniquement le temps d’un week-end, d’une journée, ou d’une après-midi mais c’est déjà beaucoup. Alors si vous souhaitez découvrir et aller faire un tour là où ça bouge en-dehors des lignes droites du mainstream autour de vous, je vous recommande de chercher des informations sur les petits événements qui se passent dans votre quartier, dans votre ville, bref, autour de vous, loin des JT et grands Journaux.

A bientôt…

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Poison d’avril

Poison d’avril published on Aucun commentaire sur Poison d’avril

Ce poison a commencé à se répandre à petite dose depuis bien avant ce mois d’avril. Le Virus du COVID-19 s’est propagé dans le monde, a provoqué de nombreux décès et rendu encore plus de gens malades. La réaction ne s’est pas faite attendre – ou peut-être, si, un petit peu quand même -. Suite aux mesures gouvernementales, nous voilà donc en confinement. Tous également traités de la même manière, mais il s’avère que nous ne sommes pas tous égaux face au confinement. Être cloitré chez soi, ce n’est pas la même chose quand on est seul dans un grand appartement avec terrasse que si l’on est un couple avec trois enfants dans un 43m2 mal agencé. Le télétravail, ce n’est pas la même chose quand votre employeur n’y voit pas d’inconvénient ou quand votre employeur vous rappelle que votre profession ne permet pas le télétravail et que le confinement ne sera pas pour vous. Pensez au personnel d’entretien, aux employés du bâtiment ou à d’autres encore.

Et le dernier point est bien sûr que nous ne sommes pas psychologiquement égaux. Certains se plaisent à rester une semaine chez eux rivés devant un écran, d’autres suffoquent au bout de deux jours. Nos limites psychologiques sont toutes particulières. Et il nous faut prendre conscience de ces effets. Moi, en tant qu’auteur, j’ai énormément de chance. Toutes mes séances de co-écriture peuvent s’effectuer aussi bien à distance qu’en présentiel. Je suis donc passé à distance. Toutes mes interventions en atelier et autres stages que je donnais ne peuvent se faire car les écoles et centres qui m’accueillaient ont fermé leurs portes. Donc, ce problème est réglé. Mais je préfère voir le verre à moitié plein ( et ma chance est aussi le fait de pouvoir y arriver) et me dire que je gagne du temps pour avancer sur mes projets personnels. Sortir une fois par semaine pour les courses, ne plus prendre les transports en commun, travailler en vase clos ne me posent pas de souci majeur. Au contraire, c’est une manière d’avancer en perdant moins de temps. Combien de semaines vais-je tenir ? Je ne sais pas mais comme on dit: « Jusqu’ici, tout va bien… » alors je continue.

Ce virus nous amène dans une situation curieuse que nous n’avions jamais connu précédemment, en tout cas, je parle pour les habitants de notre pays ceux qui n’ont pas connu les guerres mondiales. Une situation de crise majeure. Et dès lors, on repère de manière plus flagrante la dualité de la politique. Dualité qui se ressent dans les décisions de ceux qui nous gouvernent. Prendre des décisions de sécurité sanitaire, et prendre des décisions économiques viables. Il faut sauver les gens (sinon, bon, on a un peu échoué quelque part quand même) et il faut faire tourner l’argent (sinon, le système s’écroule et nous en ferons les frais, paraît-il). Deux mesures qui impliquent parfois des décisions opposées. On ferme les écoles pour raisons sanitaires (limiter la contamination chez les enfants et le personnel scolaire), on les rouvre pour raisons économiques (permettre aux parents de poser leurs enfants quelque part pour retourner travailler). Serait-ce là l’illustration politique du dilemme cornélien ? Quelque soit le choix, il y aura de la casse.

Ce confinement soulève plein de questions, il nous montre comment l’air se dépollue du fait que la circulation de tout types de véhicule diminue, il nous montre l’inutilité pour certaines professions de se cantonner à du présentiel au bureau, il nous montre les pénuries de notre système de santé et il nous montre que nous n’avons pas tant besoin que cela de la société de consommation. Enfin, tout dépend de quelle consommation on parle… Bref, il fait émerger tout un tas de réflexions qui incite les gens à parler d’un « Après » différent. Le monde peut changer. Et pour certains, il est sûr qu’il changera. L' »Après » sera « Autre ».

Mais quand la machine se relancera, que tout le monde retournera travailler, que les voitures pollueront à nouveau, que les magasins rouvriront, appelant à la consommation pour sauver l’économie, que les gens n’auront plus de sujet d’inquiétude, il risque fort d’apparaître que l' »Après » ressemblera énormément à l' »Avant ».

Nous aurons encore eu une prise de conscience que le monde peut être géré différemment, peut évoluer autrement, que nous pouvons changer la donne. Encore une. Mais c’est tout. Rappelons qu’une prise de conscience n’est que le début d’un éventuel changement.

L’alcoolique peut prendre conscience qu’il a un problème avec l’alcool, c’est un énorme pas. Ce n’est pas pour autant qu’il s’arrêtera de boire et que son monde va changer. Nous avons bien conscience que l’argent a pris le pouvoir sur l’humain dans nos systèmes politiques. Ce n’est pas pour cela que nous allons replacer l’humain au cœur du système et changer notre monde.

Oui, le monde doit changer. Oui, nous en avons conscience. Mais non, nous n’agirons pas pour qu’il change. Pourquoi ? Parce que les problèmes de notre monde ne nous impactent pas directement ? On reproche aux gouvernements de n’agir qu’une fois dos au mur, pour ne pas se crasher, mais ne faisons-nous pas pareil quand il s’agit de changer notre monde, ou même notre vie ? Nous nous convainquons qu’il n’est pas assez mal en point pour agir, et surtout que sa chute ne nous impacte pas suffisamment pour que nous nous bougions. Finalement, le monde bascule et moi, je me dis « Jusqu’ici, tout va bien… » et je continue ma vie. Mais quelle action entreprendre à mon niveau pour faire évoluer le système ? Dans l’ignorance de la réponse, je reste immobile.

Finalement, ce poison qui coule en nous n’est pas le virus du COVID-19, c’est peut-être l’immobilisme, la lourdeur mentale qui nous empêche d’agir à bon escient pour changer. Et c’est une maladie grave dont nous souffrons tous, un mal bien plus dangereux que le COVID-19, un fléau dont nous n’avons pas encore pris conscience, nous, les humains. Une plaie qui scellera probablement notre perte un jour, mais bon, comme on dit souvent: « jusqu’ici, tout va bien » alors continuons à vivre ainsi…

Ou pas ?

A bientôt.

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La vie d’indé, 2éme partie

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J’avais commencé à vous évoquer le fonctionnement de la vie d’auteur et les changements qui nous sont tombés dessus fin 2019 dans « La vie d’indé ».

Et bien comme convenu dans ce précédent article, je reviens avec des nouvelles fraîches de mes tentatives de créer un compte à l’URSSAF.

Ce mois-ci, si vous l’aviez raté, il y avait un événement au Ground Control, près de la gare de Lyon dans le douzième arrondissement, organisé par le festival de LyonBD et la Sofia, intitulé sobrement « La BD prend le (Ground) control » se déroulant du 11au 15 mars. Conférences, ateliers, tout un programme pour parler BD et rencontrer des auteurs. Mais quel rapport avec la choucroute administrative ? Et bien, tout simplement, les représentants des institutions qui s’occupaient des auteurs étaient là, dans le désordre, les AGESSA, l’ADAGP, l’IRCEC, l’URSSAF, et j’en oublie ! tous ces noms ne doivent pas vous évoquer grand-chose et je ne vais pas rentrer dans le détail. Le cœur de mon souci, c’était l’URSSAF, et j’ai été content de pouvoir trouver un interlocuteur à qui parler pour savoir comment créer un compte comme auteur-artiste et être déclaré – car oui, je vous le rappelle, on ne peut envoyer de mail à l’URSSAF que lorsqu’on a un compte et le téléphone est un numéro surtaxé -.

Je me pose, j’attends mon tour, et là, je raconte ma tentative d’ouvrir un compte à l’URSSAF en décembre, et je vous la raconte aussi.

tout commence bien : La base, je me rends sur le site et je trouve l’endroit où je peux créer un compte. Je clique, et on me demande mon numéro d’activation. Ah , je n’en ai pas. Pas de panique, je trouve un formulaire pour en demander un. formulaire classique où toutes les mentions sont obligatoires. L’un des mentions demande d’indiquer le numéro de SIRET. Je n’en ai pas. Je suis auteur-artiste, je n’en ai jamais eu besoin. Mais heureusement, le formulaire propose une option « vous n’avez pas de numéro de SIRET ». Je lis. O me demande de me rendre au CFE et de remplir le formulaire approprié à mon cas. on me donne un lien.

Génial ! Je me rends sur le site approprié, et je trouve le formulaire. Ouf ! Tiens, c’est le même que celui de l’URSSAF qui me demande mon numéro de SIRET. Bon…

Je ne me démonte pas, je remplis le formulaire et je mets dans la case « Précisions » que je n’ai pas de numéro de SIRET car je suis auteur artiste depuis longtemps mais que je dois ouvrir un compte URSSAF – bla-bla-bla… Et j’envoie.

Précision, j’envoie par la poste bien sûr, car en 2020, il n’est pas possible de faire ce type de formulaire en ligne. Bref, passons, tout cela était en décembre, comme mentionné pus haut. Mars, je n’avais toujours pas reçu de réponse à mon formulaire incomplet. Maintenant, que faire ? Et je conclus là-dessus devant mon interlocuteur de l’URSSAF. La réponse fut simple.

Il m’explique qu’avant, avec les AGESSA, on n’avait pas forcément besoin de numéro de SIRET, c’était à la cool, en gros. Mais je ne devais pas m’inquiéter, car avec l’URSSAF, tout allait être repris en main et passé au crible. donc, je n’avais qu’à faire une demande de numéro de SIRET en tant que nouvelle activité !

Nouvelle activité, mon métier depuis plus de deux décennies ? Et quid de mes prestations passées ?

« Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. » Donc, il m’a dit de demander un numéro de SIRET et après d’ouvrir un compte à l’URSSAF. Je le remercie et rentre chez moi.

Je lance la demande de numéro de SIRET en remplissant le formulaire, j’envoie et… Nous voilà ce soir.

Suite au prochain numéro – en tout cas, quand j’aurais des nouvelles – de cette saga qui prend doucement la forme d’une trilogie ! :^)

A bientôt…

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La BD numérique, de Angoulême à l’Internet

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Fin janvier, un long week-end se profile pour tous les fans de BD, il s’agit du rendez-vous incontournable de l’hiver, le FIBD. Comprenez Festival International de la Bande Dessinée qui s’installe à Angoulême. Ce festival est l’occasion de découvrir des BD, de faire la queue pour avoir des dédicaces, comme bon nombre de festivals BD. Mais c’est aussi et surtout la possibilité de découvrir au travers d’expositions, de rencontres, de masterclass, d’ateliers, de découvrir des œuvres, des auteurs, l’histoire de la BD et son avenir.

Je couvre le festival d’Angoulême pour 7BD depuis quelques années. On se retrouve avec d’autres collègues du site, comme Juju Gribouille, Flo ou Yann, pour couvrir des événements, prendre des photos, des notes, réaliser des interviews pour écrire des articles pour notre petit site sur la BD et son univers. De mon côté, j’ai voulu dans mes articles, entre autres sujets, en avant la BD numérique au festival.

Video-mapping nocturne avec des planches volantes sur l’hôtel de ville de Angoulême

A mes yeux, le festival d’Angoulême est fascinant par la quantité d’événements proposés. Il dure du jeudi au dimanche, avec maintenant des visites presse organisée le mercredi. Et bien si vous prenez ces quatre jours uniquement pour couvrir des événements et des expositions, vous ne pouvez tout faire ni tout voir ! c’est vous dire la richesse de ce vieux festival. Et, chose rare, le festival d’Angoulême propose des rencontres et des ateliers autour de la BD numérique. Le seul autre qui avait cette velléité à un moment était le festival LyonBD. Mais Angoulême détient la palme quant aux portes ouvertes sur le numérique.

Bon, j’avoue me sentir vraiment concerné par la BD numérique, en tant qu’auteur des aventures de Zéda ! Mais aussi en tant que membre du BD Lab, où nous sommes réunis avec quelques auteurs d’œuvres numériques, grâce au Laboratoire de l’édition, pour parler de la BD numérique et de son développement, de ses possibilités, de son actualité, et aussi de l’avancée de nos travaux respectifs.

Et cette année, à Angoulême, on a découvert pas mal d’avancées dans le domaine, avec l’application BDnF, lancée parla BnF, qui permet de créer votre propre BD numérique, la présentation d’un manga, Bravery, réalisé avec un outil de création innovant de BD numérique, ou encore la présence de plate-forme de diffusion de BD numérique, comme Mandrillcomics ou encore la toute jeune BayDay qui avait un stand. Si cela vous intéresse, j’ai parlé de tout cela plus en détail dans les articles suivants sur 7BD :

Il se passe énormément de choses. Tout cela avance. Mais ce qui nous manque, nous, auteurs pour le numérique de BD, c’est une plate-forme qui propose de diffuser de la BD numérique à différent formats spécifique de l’écran. Une plate-forme dans la même démarche que BayDay ou Mandrill, qui sont des plate-formes gratuites ouvertes à tous les auteurs, mais qui puisse proposer des formats numériques, comme le Webtoon, le Turbomédia, le Stripop, la BD interactive, avec du son (ou pas), des gifs (ou pas), d’autes tentatives (ou pas), enfin, un vrai palais pour que l’on puisse y trouver des œuvres reliées par leur envie de s’adapter à l’écran de manière spécifique. Un endroit où le lecteur pourrait faire son choix et découvrir des BD numériques de tout poils et de tout types.

Ce palais de la BD innovante serait-il un rêve ? Non, il est à portée de main. Les outils arrivent, comme l’outil de création de Kwalia, qui permettra de faire du Webtoon, du Turbomédia ou du scrolling horizontal, comme le Stripop. Les plate-formes peuvent le faire, Mandrill diffuse des gifs, des webtoons, mais pas de turbomédia. BayDay prévoit de s’ouvrir à la BD « enrichie »(comprenez créé spécifiquement pour le numérique) une fois que tout sera calé pour la diffusion de BD plus classiques.

Il nous faut juste patienter un peu et garder l’œil ouvert. Nous, auteurs, autant que vous, lecteurs. Cela fait des années que l’on nous dit que la BD numérique est à un tournant en France (tournant un peu franchi à l’étranger), mais j’ai l’impression que l’on s’approche du moment où ce tournant va être franchi…

A bientôt.

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