Chaque année, le défi Inktober est lancé pour le mois d’octobre. Chaque jour du mois, il s’agit de publier sur les réseaux sociaux un dessin illustrant un mot différent chaque jour.
La liste des 31 mots est disponible en avance et permet de se préparer au choc. Au début, les dessins devaient se faire à l’encre. Mais avec le temps, les règle se sont assouplies et grosso modo, tout est autorisé. Ne jamais oublier, par contre, de mettre les Hashtags #INKTOBER et #INKTOBER2020 en commentaire de votre dessin une fois publié pour qu’il soit repéré par les fans et les autres dessinateurs.
Je n’avais pas pu relever le challenge l’année dernière et je l’avais regretté. Cette année, j’ai retroussé mes manches pour me préparer. J’ai vu la liste des 31 mots et me suis demandé ce que j’allais faire de spécial. Quand soudain, j’ai repensé au haïku, ce court poème japonais de trois vers (mais pourquoi donc ? Je l’ignore).
Du coup, j’ai décidé de mettre en scène Zéda, mon héros de pixel et de papier, dans des dessins à multiples lectures. Comme le haïku joue sur les double, triple sens, les homophonies, les allusions, les symboles, les références littéraires, historiques, je suis parti dans la même direction. Des dessins à tiroir dont certains sens apparaîtront à certaines personnes tandis que d’autres comprendront un des autres sens. En ayant un dessin de base représentant quelque chose de figuratif quand même pour ceux qui voudraient juste profiter d’une illustration !
J’avais trouvé ma clé créative, et pour le graphisme, j’ai décidé de retourner aux sources et de n’utiliser que de l’encre. Encre noire et encre de couleur, pure ou diluée à l’eau, selon les effets recherchés.
Et voilà donc FISH, le premier dessin préparé pour cet Inktober 2020. Pour vous expliquer les sens cachés plus en détail, on voit sur ce dessin une lune (poisson-lune), un poisson volant, une tête de clown sur la plage (poisson-clown), une esquisse de tête de chat (poisson-chat), une scie (poisson-scie), et un crâne avec une fiole de poison. Poison se prononçant presque comme poisson. De l’eau, élément naturel du poisson, une nageoire de requin, nageoire donc poisson, une feuille volante, une fiche, qui résonne comme fish, poisson en anglais, et Zéda qui marche sur l’eau avec une auréole comme Jésus, car le poisson était aussi le symbole des premiers chrétiens. D’où les trois croix sur la colline au fond, représentant les trois croix du Golgotha. Et notre héros tient un poisson rouge dans une main et une chips dans l’autre, permettant d’évoquer le Fish & chips ! et pour finir, la calligraphie Japonaise sur le côté est le mot poisson écrit phonétiquement en Japonais (PO-A-SO-N).
Voilà, alors si vous avez envie de cogiter sur les prochains dessins de Zéda tout le long du mois d’octobre 2020, rendez-vous dans la rurique Inktober du Site de Zéda !
Et n’oubliez pas de partager vos dessins si vous participez !
A bientôt…