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La vie d’indé, 3ème partie

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Et oui, voici le troisième volet de cette fabuleuse trilogie administrative. En tant qu’auteur-artiste, je dois m’inscrire à l’URSAFF. J’ai donc fait les démarches, comme expliquées précédemment, pour rejoindre le cercle fermé et tant recherché des auteurs de l’URSAFF.

Imaginez ma joie quand j’ai reçu coup sur coup trois courriers consécutifs de cette administration à l’aura dissimulée de bienveillance. Le premier m’informait de l’obtention de mon numéro de SIRET dont je vais pouvoir désormais orner mes factures avec bonheur. Le second me validait ce numéro de SIRET. Oui, la logique URSAFFIENNE nous échappe parfois mais si ça leur chante de valider les numéros qu’ils accordent. Et le troisième m’informait des sommes d’argent que je devais à l’URSAFF. J’ai rejoint le cercle très fermé des auteurs devant 948€ à l’administration pour les remercier de s’être inscrit comme on le leur demandait.

J’ai visiblement eu plus de chance que mes camarades, car au verso du courrier se trouvait une explication de cette somme. Il s’agissait des charges sociales minimales que j’aurais à payer en 2020. Bon, j’aurais dû les payer de toute manière alors…

Ma bonne surprise de tout cela était que ces charges étaient divisés en deux versements, en bref, l’URSAFF me proposait un échéancier pour ne pas me réclamer d’un coup l’argent que je n’avais peut-être pas encore gagné. Quelle sympathie…

Et nous arrivons au moment où les démarches administratives se heurtent à la fracture numérique. Quand j’ai voulu régler mes charges, enfin, mon premier versement, autant profiter des largesses généreuses du système, il s’avère que tout vous oriente vers un règlement en ligne.

Après les impôts, c’est maintenant l’URSAFF qui suit la voie du tout numérique. Un chemin qui ne me dit rien qui vaille, car comment cela se passe pour ceux qui ne bénéficient pas d’un accès internet ? Ils doivent faire des queues dans leur centre d’impôts pour accéder à l’un des deux postes accessibles au public avec un conseiller pour leur expliquer comment faire. Déjà que c’est la queue quand il faut aller rendre sa déclaration, alors imaginez, une personne perdue devant un ordinateur, avec derrière elle qui attendent une vingtaine de personnes qui n’ont aucune envie de se retrouver dans la même situation.

Pour que le tout numérique fonctionne, faudrait-il encore que l’accessibilité au numérique pour le public dans les services public soit à la hauteur du public concerné. Ce qui ne me semble pas encore être le cas. Les démarches dans ce sens ont-elles été mises en place par le gouvernement ? Je n’en sais rien. L’avenir nous le dira.

Il fallait bien achever cette trilogie sur une ouverture plus large et la numérisation des paiements à l’URSAFF m’a donné cette petite occasion que je n’ai pas manqué de saisir. Rien de tel parfois pour achever une histoire que de se tourner vers l’horizon.

A bientôt…

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