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SoBD 2021, retrouvaille avec le public

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Bonjour,

Début décembre, et même le premier week-end de décembre si vous me permettez la petite précision, se tenait le SoBD. Bon, comme tous le sans, me dire-vous. Enfin presque, car pour moi, c’était la première fois que je remettais les pieds dans un salon depuis le début du COVID. Et en plus, dans celui-ci, avec l’Atelier 54, on tenait un stand pour présenter nos nouveaux fanzines.

Oui, nouveau avec un X car il y en avait deux. L’Après, qu’on avait pas pu présenter quelque part car il est sorti pendant le confinement. Et les pêchers capitaux, qui a été prêt de justesse pour le salon. Du coup, ce premier week-end a permis de faire quelques ventes, de dédicacer un peu, et surtout d’échanger avec mes collègues de l’asso et avec le public.

Juste pour ça, je ne dirais jamais assez combien c’est un bonheur de pouvoir retourner dans un salon. Alors oui, c’est beaucoup d’énergie, et heureusement qu’on était plusieurs car sinon, seul, j’aurais bien été incapable de faire cela. Mais c’est aussi beaucoup de bonheur. Comme en plus, on a réussi à tourner sur le stand, j’ai pu faire le tour des expos du SoBD, et de quelques conférences.

Espérons qu’il y aura d’autres occasions de rencontrer les gens IRL ! En attendant, il va falloir que je retourne dessiner pour pouvoir participer au prochain fanzine.

A bientôt…

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Voilà l’été !

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L’été arrive, et va claquer a bannière bien haut au-dessus de nos têtes.

Pour moi, c’est un été un peu particulier, car j’arrive à la fin de ma première année d’intervention à l’ICAN. Et une des promos d’étudiants avec qui j’ai eu la chance d’avoir cours arrive en fin de parcours. Ces vaillants étudiants vont boucler leur trois années de parcours scolaires et voguer vers leur stage de fin d’étude avant de se confronter à la vie active. Que vont-ils devenir ? Quel chemin, voire quels chemins vont-ils choisir ? Vers où vont-ils naviguer, la BD, l’illustration, le numérique, le design… Les voies sont nombreuses et malheureusement truffées d’embûches. J’espère, avec mes collègues, avoir pu leur donner quelques armes qui vont leur permettre d’avancer et de tailler leur route dans la jungle professionnelle où l’artiste avance entre vermines et prédateurs.

Bonne route à vous dix, je vous souhaite d’aller bien plus loin que moi et d’explorer les pistes de la création artistique que nous n’avons pas encore découvertes.

A bientôt…

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BONNE ANNÉE, BONNE NOUVELLE

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Bonjour à tous,

Pour commencer, malgré les vagues de confinement et de virus, je vous souhaite une très bonne année. Espérons le meilleur et anticipons le pire, comme disait ce – sans doute – grand philosophe dont j’ai oublié le nom !

Et l’année démarre pour moi avec une bonne nouvelle et une belle surprise. Comme vous le savez déjà – ou pas – je fais partie de l’Atelier 54, collectif de dessinateurs de BD qui proposons expositions, fanzines et autres activités autour de la BD.

Et bien cette année, on a eu l’immense honneur de faire partie de la sélection officielle pour le prix de la BD alternative du FIBD d’Angoulême, le célèbre festival de BD qu’on ne présente -presque – plus. Et cela grâce à l’un de nos fanzines de 2020, le numéro 7 sur le thème de la Lune. Je vous en parlais dans un article précédent.

Bon, la concurrence était rude car de très bons fanzines Français nous faisaient face, comme RITA ou LES RUES DE LYON, mais au niveau international, il y avait également du beau monde : Les Taïwanais de ZIGMA, les Brésiliens de CAFE ESPECIAL ou encore les Finlandais de KUTIKUTI entre autres. Et ce sont justement eux qui ont remporté le prix cette année. Oui, les annonces sont tombées fin janvier alors que le festival va être décalé au mois de Juin. Les mystères de l’organisation…

En tout cas, bravo à nos confrères Finlandais pour leur victoire et leur travail. Espérons qu’on aura la chance de croiser quelques uns des participants à Angoulême au mois de Juin, de feuilleter leur fanzines et de pouvoir échanger avec eux. C’était une très belle manière de démarrer l’année. Ça nous a redonné du cœur à l’ouvrage pour avancer sur nos productions !

En attendant d’autres bonnes nouvelles, portez-vous bien !

A bientôt…

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YES, ICAN

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Et non, il ne s’agit pas d’un article politique mais d’une bonne nouvelle que je voulais partager avec vous en cette fin d’année. En effet, j’ai démarré mon premier poste d’enseignant !

J’interviens à l’ICAN (le titre de cet article s’éclaire enfin), l’Institut de Création et d’Animation Numériques, dans le cadre de la formation Bachelor BD numérique qui s’étend sur trois ans. J’ai démarré le premier semestre avec les étudiants de deuxième année pour un module d’analyse de BD numériques et je vais avoir pour le second semestre les étudiants de troisième année.

Le début d’année m’a permis de rencontrer l’équipe pédagogique et les autres professeurs. C’était aussi un moment dont il fallait profiter vu la sauce à laquelle la crise sanitaire allait nous manger. En tout cas, j’ai été bien accueilli et les échanges ont été vraiment intéressants. J’avoue avoir presque eu envie de me métamorphoser en petite souris pour aller suivre les cours de certains de mes collègues. Mais mes dons de polymorphisme étant ce qu’ils sont, j’ai vite abandonné cette idée.

C’était vraiment intéressant de partager et d’échanger avec les élèves. Bien que l’on ait du se confronter à la crise sanitaire et que dès mon deuxième cours, tout se soit passé en distanciel. Ce qui m’a également permis de tâter (virtuellement) de ce fameux Discord dont on me rebattait les oreilles depuis si longtemps. Et bien finalement, quand on s’y met, ça se passe très bien et je dois admettre au final que je trouve cette plate-forme très pratique, voire même très sympathique.

Mais revenons au distanciel, ce n’était pas du tout évident de travailler avec des élèves dont j’entendais peu la voix et surtout dont je ne voyais pas le visage. C’était difficile de savoir si j’allais trop vite, ou pas assez vite, si je les perdais ou si ils avaient trop de temps et s’ennuyaient. Créer l’échange n’est pas évident. Sur Discord, pour éviter les parasites, les auditeurs coupent le micro. Et comme les webcams vous offrent de beaux avatars, tout d’un coup, vous vous retrouvez un petit peu seul. Heureusement, quand je les appelais pour avoir la réponse à une question, même s’il fallait compter le temps de réactiver le micro, ils intervenaient.

Et puis à côté de cela, je découvre la joie de la préparation des cours et des corrections des devoirs. C’est à ce moment qu’on sait qu’on a réellement mis le pied dans le corps enseignant, si je puis me permettre cette double expression.

J’espère en tout cas avoir su transmettre à mes étudiants certes des éléments pour analyser des BD, mais aussi la passion que j’ai pour le neuvième art, qu’il soit papier ou numérique et ce malgré le distanciel.

Et j’espère parvenir à partager cette passion avec les troisièmes années au second semestre.

A bientôt…

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SoBDécalé…

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Hé oui, Avec l’atelier 54, nous devions participer à l’édition du festival SoBD au premier Week-end de décembre, mais l’événement n’aura pas lieu pour raison de vous savez quoi…

Mais la bonne nouvelle est tombée, le SoBD, salon de la BD parisien n’est pas annulé, il est reporté au mois de février. Donc, le 5 et 6 février 2021, on sera présent – si tout va bien – pour vous accueillir et vous dédicacer nos nouveaux fanzines que vous n’aurez pas eu l’occasion de découvrir à la halle des blancs-manteaux en décembre.

Nous avions déjà bien conscience de ne pas maîtriser nos vies, mais nous sommes nombreux, en ces temps troubles, à ne pas avoir de vue sur l’avenir. Que pourra-t-on faire demain ? Et après-demain ? quels projets penser pour l’avenir ? finalement, nous réalisons peut-être juste ce qu’est vraiment la vie… En effet, n’est-pas étrange de se projeter sans se poser de questions dans un an, dans deux ans, voire dans dix ans ? Qui sait ce qui se passera demain ? ou dans une heure ? Qui sait ce qui se décide à haut niveau en ce moment même dans ce monde ? La vie reprend sa valeur inconnue. Enfin, l’avenir plus que la vie. Demain est mystérieux, source de surprises et d’étonnement. Oui, a priori, le soleil se lèvera et le monde tournera à peu près comme aujourd’hui. Mais cela n’a rien d’une certitude et c’est une chose que cette crise sanitaire tend à nous rappeler.

Finalement, au cinéma ou dans un livre, quand nous suivons un personnage et qu’inconsciemment nous anticipons ce qui va se passer, nous sommes surpris mais pas tant que ça par les événements. A quand remonte la dernière œuvre que vous ayez lue ou vue où vous vous demandiez tout le temps ce qui allait se passer pour le personnage dans une heure, demain ou après-demain. Cette œuvre que vous avez lue en vous disant que rien n’est jamais acquis et que l’avenir reste une nébuleuse floue où tout peut arriver… et tout arrive, ou presque, au protagoniste !

Moi-même, j’ai du mal à m’en souvenir. Peut-être Mulholland Drive, la première fois où je l’ai vue, et où je me demandais mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? Mais pourquoi il lui dit cela ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Sensation perdue après la première vision puisque connaissant l’histoire, quand je l’ai revue, les surprises étaient moins fortes. Une sensation donc dure à trouver et surtout à retrouver.

Et vous, avez-vous retrouvé quelle film,livre, spectacle, chanson, peinture ou autre œuvre vous a laissé cette sensation d’inconnu, d’inattendu, ce sentiment que l’on ne parvient pas à comprendre comment l’histoire va évoluer, que tout déjoue vos plans ?

A bientôt (j’espère)…

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L’Après rentrée !

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Ou la rentrée de l’après. En-dehors des contraintes sanitaires, des gestes barrières et des menaces pesantes de reconfinement, on pourrait presque dire que c’est une rentrée comme les autres. Mais souvent, pour des auteurs indépendants, une rentrée n’est pas la même histoire qui se répète, mais bien une nouvelle histoire où il va falloir trouver sa place. Et cette période estivale qui englobe une forme de pré-rentrée peut apporter son lot de surprise, de mystère et de rebondissement. Autant d’obstacles pour les protagonistes que nous sommes de nos propres vies !

Pour moi, cette rentrée va certes être différente pour les raisons pandémiques évoquées plus haut, mais aussi pour d’autres raisons. En effet, cette rentrée aura une saveur particulière, car elle voit arriver les dix ans de mon héros de papier et de pixel, Zéda !

Un petit dessin réalisé pour illustrer une chronique 7BD sur « LA BELLE SAISON » d’Alfred paru chez Delcourt.

Zéda suit donc son petit bonhomme de chemin depuis bientôt dix ans. Il se développe dans différentes directions, si bien que ce personnage et son univers sont devenus une source de projets multiples et polymorphes. Certains d’entre eux, pour ne rien vous cacher, j’aimerais les boucler pour marquer le coup des dix ans. On peut citer entre autres une BD au long cours, un court métrage d’animation et un clip animé ! et l’envie de développer la partie économique de Zéda, afin que je puisse être mieux rémunéré par les aventures de mon héros.

En plus de cela, Zéda est le héros d’une Web-série animée éco-solidaire soutenue par la société de Production Tavma.

Il participe au fanzine de l’atelier 54, dont sortent deux numéros par an. En effet, votre auteur préféré (ou presque) fait partie du collectif de dessinateurs issus des ateliers des beaux-arts de Paris qui s’est baptisé Atelier 54, au programme donc fanzines, mais aussi participations à des salons, dédicaces, expositions et projets BD !

Pour faciliter la tâche, je suis membre de plusieurs autres associations, dans des domaines fort différents. Je peux citer Brikabrac, pour la diffusion et la découverte du cinéma d’animation et la réalisation de films animés (j’anime des ateliers jeunesse de cinéma d’animation dans des centres d’animation et nous cherchons toujours un local qui pourrait faire office de studio de tournage), Kanopée, pour le soutien aux projets artistiques toutes catégories (nous réalisons aussi en plus des audios de communication institutionnels), L’association des rédacteurs, qui regroupe tous les rédacteurs du site A VOIR A LIRE (où j’écris des chroniques BD et livres mais je publie aussi une chronique dessinée mensuelle) et le collectif BUG de Paris, où l’on peut échanger sur le logiciel libre de 3D Blender (avec quelques passionnés, on essaye de relancer ces réunions mensuelles que le COVID mais aussi et surtout la disparition d’un des cofondateurs a mis à mal). Et j’avoue avoir dans un coin de ma tête un projet 3D pour mon héros de papier et de pixel !

Et puis à côté de cela, il y a des projets à différents états d’avancement, dont l’ultime saison de la fiction audio « Pamela Target » avec Katia Grivot et Pascal Senicourt, la série animée « Un Graal Pour Trois » avec Sylvie Février, la comédie « Fini de Rire » avec Frans Boyer, ou encore la BD d’aventure épique « El Guacho » avec Frans Boyer et Thierry Schneider. Je continue également les articles pour 7BD.

Et bien sûr, envers et contre tout, j’effectue toujours des missions de script-doctoring qui me permettent de rencontrer d’autres auteurs et d’apporter un coup de main pour améliorer leur scénario.

Plus quelques autres surprises dont il est trop tôt pour parler.

Ce qui donne à cette rentrée un avant-goût assez bien rempli, et le challenge de cette nouvelle saison va consister à réussir à s’organiser. en effet, comment gérer au mieux son emploi du temps pour faire avancer une masse de projets ? Où se positionner pour garder le cap de tout cela ? Ce sont des questions qui vont devenir prioritaires, surtout si je veux me garder du temps pour les dix ans de Zéda.

Car cette Après-rentrée me fait surtout réaliser que Zéda existe depuis dix ans, contre vents et marées, en pixel sur les écrans, en papier dans des fanzines, dans des expositions, en vidéo dans des films animés. dix ans où j’ai produit, créé et surtout appris. Appris des nouvelles compétences, appris des rencontres que m’a apportées Zéda, appris à m’accrocher au rêve fou que mon héros peut encore vivre de nombreuses années et qu’il pourrait trouver son public sans grande campagne de marketing.

Zéda, c’est un personnage qui cherche sa place dans la société d’aujourd’hui. en cela, nous pouvons tous nous identifier à lui. Ses déboires au jour le jour teintés de poésie, d’onirisme, de fantastique, ce contraste entre dure réalité sociale et douceur poétique, ça donne ce que j’ai baptisé « l’Odyssée du quotidien ». Le mélange entre le banal et le fantastique, le concret et le rêve, la réalité et la poésie. Le voyage difficile d’un héros dans un monde complexe et violent raconté avec tendresse et humour.

Avec cette rentrée sous le signe du COVID et de la crise sanitaire, je crois qu’on a tous besoin des tranches de vie drôles et touchantes d’un petit héros qui tente, jour après jour, de trouver sa place en ce bas-monde. Parce que finalement, n’est-ce pas ce que nous cherchons tous, savoir quelle est notre place sur cette terre ?

A bientôt…

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